Édition du lundi 9 février 2015
Taux d'emploi des handicapés dans la FPT : 5,97 % en 2014
Le taux d'emploi des personnes handicapées a continué de progresser en 2014 dans la fonction publique pour atteindre 4,9 % contre 4,64 % l'année précédente, selon le Fonds d'insertion pour les personnes handicapées dans la fonction publique (FIPHFP).
La création de ce fonds avait été décidée par la loi handicap du 11 février 2005, qui avait confirmé l'obligation d'emploi de 6 % de personnes handicapées pour les entreprises publiques et privées (fixée en 1987). Créé officiellement par décret du 3 mai 2006, ce fonds géré par la Caisse des Dépôts collecte les contributions financières des employeurs publics qui n'atteignent pas ce taux de 6 %. Ces fonds sont redistribués pour favoriser l'emploi des personnes handicapées (adaptation des postes de travail, formations...).
Selon Jean-Charles Watiez, directeur du FIPHFP, la fonction publique territoriale est la plus vertueuse, avec un taux d'emploi de 5,97 %, devant l'hospitalière (5,34 %) et la fonction publique d'État (3,83 %). Dans ce dernier secteur, « si on isole l'Éducation nationale, les autres employeurs de l'État sont quasiment à 5%, voire les dépassent », précise-t-il.
Les mauvais résultats de l'Éducation nationale, premier employeur de l'État et dont les agents sont principalement des enseignants, s'expliquent notamment par le faible niveau de qualification des personnes handicapées, explique M. Watiez. Mais « l'Éducation nationale a fortement progressé au cours des deux dernières années, et est en train de rattraper le retard accumulé », assure-t-il.
Globalement, les taux sont sans doute un peu inférieurs à la réalité car « un nombre difficilement quantifiable » de personnes hésitent à déclarer leur handicap à leur employeur, craignant qu'il ne constitue « un obstacle » dans la poursuite de leur carrière, selon Philippe Nicolle, directeur adjoint du Fonds.
Depuis sa création, « le FIPHFP a dépensé 760 millions d'euros » pour accompagner les employeurs des trois fonctions publiques, dont 178 millions en 2014, selon Jean-Charles Watiez.
Ces fonds servent à financer des aides techniques et humaines (claviers en braille pour non-voyants, transport domicile-travail, accompagnement des apprentis ...).
Reflet de la progression du taux d'emploi, les recettes du fonds, provenant des contributions financières des employeurs non vertueux, sont « en diminution constante ». « Pour la première fois en 2013, elles ont été inférieures à nos dépenses », et elles étaient en 2014 « un peu inférieures à 130 millions » (148,7 millions l'année précédente).
L'Agefiph (Association de gestion du fonds pour l'insertion professionnelle des personnes handicapées), fait de son côté état d'un taux d'emploi de 3,1% en 2011 dans les entreprises privées, les chiffres plus récents n'étant pas encore disponibles. (AFP)
La création de ce fonds avait été décidée par la loi handicap du 11 février 2005, qui avait confirmé l'obligation d'emploi de 6 % de personnes handicapées pour les entreprises publiques et privées (fixée en 1987). Créé officiellement par décret du 3 mai 2006, ce fonds géré par la Caisse des Dépôts collecte les contributions financières des employeurs publics qui n'atteignent pas ce taux de 6 %. Ces fonds sont redistribués pour favoriser l'emploi des personnes handicapées (adaptation des postes de travail, formations...).
Selon Jean-Charles Watiez, directeur du FIPHFP, la fonction publique territoriale est la plus vertueuse, avec un taux d'emploi de 5,97 %, devant l'hospitalière (5,34 %) et la fonction publique d'État (3,83 %). Dans ce dernier secteur, « si on isole l'Éducation nationale, les autres employeurs de l'État sont quasiment à 5%, voire les dépassent », précise-t-il.
Les mauvais résultats de l'Éducation nationale, premier employeur de l'État et dont les agents sont principalement des enseignants, s'expliquent notamment par le faible niveau de qualification des personnes handicapées, explique M. Watiez. Mais « l'Éducation nationale a fortement progressé au cours des deux dernières années, et est en train de rattraper le retard accumulé », assure-t-il.
Globalement, les taux sont sans doute un peu inférieurs à la réalité car « un nombre difficilement quantifiable » de personnes hésitent à déclarer leur handicap à leur employeur, craignant qu'il ne constitue « un obstacle » dans la poursuite de leur carrière, selon Philippe Nicolle, directeur adjoint du Fonds.
Depuis sa création, « le FIPHFP a dépensé 760 millions d'euros » pour accompagner les employeurs des trois fonctions publiques, dont 178 millions en 2014, selon Jean-Charles Watiez.
Ces fonds servent à financer des aides techniques et humaines (claviers en braille pour non-voyants, transport domicile-travail, accompagnement des apprentis ...).
Reflet de la progression du taux d'emploi, les recettes du fonds, provenant des contributions financières des employeurs non vertueux, sont « en diminution constante ». « Pour la première fois en 2013, elles ont été inférieures à nos dépenses », et elles étaient en 2014 « un peu inférieures à 130 millions » (148,7 millions l'année précédente).
L'Agefiph (Association de gestion du fonds pour l'insertion professionnelle des personnes handicapées), fait de son côté état d'un taux d'emploi de 3,1% en 2011 dans les entreprises privées, les chiffres plus récents n'étant pas encore disponibles. (AFP)
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